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En juin, les tiques foisonnent. Depuis 2015, les personnes intéressées peuvent s’informer sur les risques liés aux tiques sur leur smartphone. L’application interactive «tique» explique comment se protéger des piqûres de tiques et ce qu’il faut faire si l’on s’est fait piquer. C’est sur la base des près de 6 500 piqûres signalées par les utilisateurs de l’application qu’a été élaborée la première carte des piqûres de tiques en Suisse et dans la Principauté de Liechtenstein.

L’application a été développée par des chercheurs en phytiatrie de la Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW) avec le soutien de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et d’autres partenaires. Elle peut être téléchargée gratuitement sur les appareils fonctionnant sur iOS, et depuis 2016, aussi sur Android.

«Où sévissent les tiques?»

Grâce à une carte dynamique, les utilisateurs peuvent connaître à tout moment le risque potentiel dans des zones spécifiques. La carte repose sur des données biologiques, géographiques et météorologiques. L’application contient également la carte des régions pour lesquelles l’OFSP recommande la vaccination contre la FSME.

«Je veux en savoir plus» et «Je veux me protéger»

L’application propose des conseils utiles concernant les tiques, leur retrait et l’identification des maladies. La partie informative débusque les erreurs les plus courantes concernant les tiques et propose des conseils en matière de protection.

«J’ai été piqué(e)»

Les personnes qui ont été piquées bénéficient d’un journal de bord. Dès que l’utilisateur indique qu’il a été piqué, l’application l’interroge à intervalles réguliers sur les symptômes de la borréliose. Si la maladie est suspectée, l’application recommande de se rendre chez le médecin. Par ailleurs, les données sur les piqûres de tiques sont transmises de manière anonyme au réseau «Citizen Science». Elles servent à révéler aux autres utilisateurs de l’application les lieux des piqûres et à améliorer et développer la carte des risques.